Ce document proposait un plan de travail simple permettant de distinguer les différents types d’écobuage. Les auteurs passaient en revue les systèmes précédents de classification avant de diviser 136 cas d’écobuage rapportés en neuf groupes, décrits en fonction de la couverture végétale initiale, des utilisateurs des ressources, de la couverture végétale finale et de la durée des jachères. Le type le plus fréquemment signalé était celui de la forêt secondaire défrichée par des autochtones, accompagné de jachère de durée moyenne à longue (plus de trois ans) permettant une régénération naturelle de la forêt. Les auteurs espéraient que leur système établirait un équilibre satisfaisant entre les catégories spécifiques de l’utilisation à une seule variable et les catégories anarchiques à plusieurs variables.