Après qu'une commission d'enquête eut identifié une corruption et une destruction des ressources de grande envergure dans le secteur forestier, une nouvelle politique forestière nationale fut instaurée en Papouasie-Nouvelle-Guinée en 1991, mais elle n'avait pas été entièrement mise en oeuvre au moment de la rédaction de ce document. Sur la base d'une analyse détaillée des régimes fonciers coutumiers et des intérêts des parties prenantes, l'auteur faisait des prédictions sur ce que seraient sans doute les réactions des propriétaires de ressources, des entreprises d'exploitation, des ONG et de l'Etat à diverses options de politique forestière, dans le contexte de changements sociaux plus généraux. La reconnaissance légale de groupes locaux d'utilisateurs des ressources, qui existait déjà, constituait une base adéquate pour une gestion forestière communautaire, mais jusqu'alors l'Etat avait manqué à ses obligations envers ses citoyens à cause des faiblesses de sa politique.