En comparant un certain nombre d'études de cas de l’Afrique centrale, ce document identifiait une évolution continue des arbres fruitiers dans les espaces de miombo cultivés, allant d’espaces boisés naturels abondants comportant quelques espèces exotiques, à la préservation d'arbres fruitiers lors des défrichages et, enfin, à la domestication des arbres fruitiers sauvages dans les espaces gérés le plus intensivement. Au Zimbabwe, la cueillette et la commercialisation des fruits indigènes faisaient partie de la tâche des femmes et des enfants, mais cette situation était en évolution là où des marchés de grande échelle se développaient, par exemple pour l’industrie de fabrication de bière en Zambie. Les fruits sauvages offraient une bonne valeur nutritive, surtout pendant les pénuries d’autres aliments.