Synthèse des principales conclusions
1. A l’heure actuelle, le partenariat ne marche que péniblement et approximativement au Cameroun. Surtout, il souffre d’un manque de confiance réciproque et de graves défis à son amélioration, notamment :
un défi d’appropriation ;
un défi décisionnel;
un défi de l’outil de gestion;
de graves faiblesses dans la gestion des finances publiques;
des défis de gouvernance et de corruption ; et
des défis de communication.
2. Le chapitre 4 explique plus en détail l’envergure de ces défis, ainsi que leurs implications. Il ne convient ni au gouvernement du Cameroun ni à ses partenaires extérieurs de se faire des illusions sur les perspectives de modification rapide de cette situation. Le partenariat ne se construit pas en un jour !
3. Néanmoins, le fait que notre mission indépendante de suivi (MIS) est intervenue à la demande conjointe du Gouvernement du Cameroun et de ses partenaires extérieurs est en soi une preuve de la volonté des deux parties de faire face á cette situation. Depuis le début de nos discussions à Yaoundé, nous restons convaincus de la détermination partagée de créer une nouvelle plateforme de dialogue, basée sur la confiance.
4. Nous avons identifié aussi des évolutions récentes prometteuses depuis 2003 et surtout depuis 2004 :
o Tout d’abord, le processus consultatif de concertation et de mise en place de la stratégie pour la réduction de la pauvreté, et son document cadre (DSRP) en 2003 a été généralement considéré
comme unSynthèse des principales conclusions
1. A l’heure actuelle, le partenariat ne marche que péniblement et
approximativement au Cameroun. Surtout, il souffre d’un manque de confiance réciproque et de graves défis à son amélioration,
notamment :
un défi d’appropriation ;
un défi décisionnel;
un défi de l’outil de gestion;
de graves faiblesses dans la gestion des finances publiques;
des défis de gouvernance et de corruption ; et
des défis de communication.
2. Le chapitre 4 explique plus en détail l’envergure de ces défis, ainsi que leurs implications. Il ne convient ni au gouvernement du Cameroun ni à ses partenaires extérieurs de se faire des illusions sur les perspectives de modification rapide de cette situation. Le partenariat ne se construit pas en un jour !
3. Néanmoins, le fait que notre mission indépendante de suivi (MIS) est intervenue à la demande conjointe du Gouvernement du Cameroun et de ses partenaires extérieurs est en soi une preuve de la volonté des deux parties de faire face á cette situation. Depuis le début de nos discussions à Yaoundé, nous restons convaincus de la détermination partagée de créer une nouvelle plateforme de dialogue, basée sur la confiance.
4. Nous avons identifié aussi des évolutions récentes prometteuses depuis 2003 et surtout depuis 2004 :
o Tout d’abord, le processus consultatif de concertation et de mise en place de la stratégie pour la réduction de la pauvreté, et son document cadre (DSRP) en 2003 a été généralement considéré
comme une avance très prometteuse.
o Ensuite, la conduite macroéconomique s’est améliorée
sensiblement depuis fin 2004. Le programme FMI se voit remis sur les rails, et les conditions du point d’achèvement ont été
réunies, justifiant une décision définitive et positive du Fonds
monétaire international et de la Banque mondiale comme prévu,
à la fin avril 2006.e avance très prometteuse.
o Ensuite, la conduite macroéconomique s’est améliorée
sensiblement depuis fin 2004. Le programme FMI se voit remis surles rails, et les conditions du point d’achèvement ont été
réunies, justifiant une décision définitive et positive du Fonds
monétaire international et de la Banque mondiale comme prévu,
à la fin avril 2006.
o On a observé un renforcement des espaces de dialogue au niveausectoriel, notamment dans le domaine forestier mais aussi dans les secteurs d’éducation, de santé et des travaux publics, où des plans sectoriels ont été développés et discutés et des cadres de dépenses sectorielles à moyen terme (CDMT) préparés dans
chaque cas.
o La confiance des partenaires s’est aussi améliorée en réponse à
l’accent particulier mis par le Gouvernement à tous les niveaux
sur la lutte contre la corruption, non seulement par des prises de
position publiques significatives mais aussi par des actions
parlantes, en particulier les arrestations de très hauts
fonctionnaires nationaux.
o Finalement, on constate l’existence d’une opinion publique et des medias camerounais de plus en plus exigeants, base essentielle d’une plus grande reddition des comptes du gouvernement et de ses partenaires extérieurs.
5. Il convient maintenant de lancer un processus qui mène à la
consolidation de ces acquis et le ré-établissement de la confiance dans le partenariat. Dans ce but, nous conseillons cinq axes d’interventions prioritaires :
Une réflexion nationale stratégique renouvelée et appuyée.
Des mesures de renforcement pour passer un seuil critique de
gestion de finances publiques.
Des mesures destinées à privilégier le suivi citoyen et les avis
conformes.
Un programme d’élaboration d’une politique concernant l’aide
extérieure
Et la création d’espaces de dialogue gérables mais performants.
6. Notre première mission a été plutôt diagnostique. Pendant la deuxième mission nous espérons discuter des propositions concrètes pour lancer de telles interventions et pour établir un cadre de suivi.