Se référant à deux études de cas en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Indonésie, ce document évaluait le rôle joué par les entreprises communautaires de production de bois à des fins de conservation. Les auteurs faisaient un examen détaillé des facteurs techniques, économiques, juridiques, sociaux et écologiques ayant des incidences sur ces entreprises et dégageaient les différences entre leurs opérations et celles de l'exploitation industrielle. Ils concluaient que la viabilité de ces entreprises était déjà difficile à établir, et encore moins la durabilité écologique à long terme. De nombreuses initiatives de ce type nécessiteraient des subventions. Néanmoins, la production communautaire de bois était un moyen approprié pour la conservation, parce que les coupes de petite échelle étaient moins destructives qu'une exploitation industrielle de grande échelle.