Ce document critiquait l'application de la politique forestière en Ecosse (Royaume-Uni), notamment les activités de la Commission forestière, l'agence étatique principale et grande propriétaire terrienne en Ecosse. Les auteurs faisaient valoir que la foresterie ne réalisait pas son potentiel pour le développement rural parce que, malgré les accords internationaux et la politique nationale déclarée, la Commission forestière gardait de nombreuses caractéristiques d'un service démodé de foresterie coloniale, à savoir une approche du sommet à la base axée sur la production commerciale de bois. Aux efforts déployés par les ONG locales en vue de mettre en oeuvre les Principes forestiers de la CNUED, s’opposait la résistance de la Commission forestière, qui restait peu disposée à lâcher son contrôle unique des terres forestières.