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La crise en contexte : le débat sur le bois de feu

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Dans les années 1970, la question du bois de feu figurait au centre de toutes les attentions. Cet intérêt était en grande partie dû à la flambée des cours du pétrole en 1973 et aux problèmes énergétiques qui en ont résulté, ainsi qu’à certaines publications influentes sur cette question, notamment l’article d’Eckholm (1975) intitulé «The Other Energy Crisis: Fuelwood». L’auteur y faisait remarquer que la demande en bois de feu commençait à dépasser les réserves renouvelables, et présentait des projections catastrophiques pour l’année 2000, annonçant notamment une « pénurie de bois de feu » (voir Nations unies, 1980). Une étude réalisée par la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) en 1981 estimait à 2 milliards le nombre de personnes dont la subsistance dépendait du bois de feu et d’autres biocombustibles, dont plus de 100 millions ne réunissaient pas les conditions minimales d’un renouvellement durable des ressources. Les projections pour l’année 2000 laissaient entendre que 2,4 milliards de personnes seraient victimes de pénuries sévères (FAO, 1981) et soulignaient par ailleurs le manque de solutions de remplacement viables de nature à réduire le nombre de personnes dont les besoins énergétiques dépendaient du bois de feu.

Robert Nash et Cecilia Luttrell