Ce dossier, qui porte sur la sécurité alimentaire dans la région des Grands Lacs en Afrique, constate que beaucoup d’interventions, si ce n’est la plus grande partie, dans ce domaine n’ont pas répondu aux besoins des personnes touchées par les crises.
• Les mêmes interventions stéréotypées ont été lancées dans pratiquement tous les cas, essentiellement parce que les acteurs humanitaires n’ont pas compris les besoins réels des populations touchées et n’ont pas suffisamment cherché à identifier la nature de ces besoins. Très souvent, les actions relatives à la sécurité alimentaire sont parties d’hypothèses contestables et non vérifiées, ont souffert d’incohérence logique et n’ont pas été d’un bon rapport qualité-prix.
• Les organisations humanitaires sont appelées à reconnaître l’existence du problème et à redoubler d’efforts pour y faire face. Tout en reconnaissant que, pour une grande partie, les recommandations qui y sont formulées ne sont pas nouvelles, le dossier vise à mieux faire comprendre l’urgence pour les acteurs humanitaires et les donateurs de rendre plus performantes
les interventions en matière de sécurité
alimentaire. La plupart des exemples sont
tirés de l’Afrique des Grands Lacs, mais
certaines conclusions de l’étude s’appliquent
également dans d’autres régions (Afrique
australe, Corne de l’Afrique, ...).