Les récentes initiatives de foresterie communautaire en Ecosse (Royaume-Uni) ont défié les régimes de jouissance des terres, les lois et les rapports de force établis de longue date. Présentant trois études de cas, ce document faisait valoir que de telles initiatives émanaient de l’intérieur (les communautés locales), et décrivait dans le détail dans quelle mesure d’autres parties prenantes - l'Etat, les propriétaires terriens et les ONG - intervenaient. Les auteurs élargissaient le débat en contestant plusieurs vues largement admises lors de projets de développement basés sur les communautés, par exemple que l’évaluation rurale participative est en soi un processus de responsabilisation. Ils recommandaient que nous reconnaissions, en ces initiatives de conservation et de développement, des processus d’action dans lesquels se forgent - et devraient continuer de se forger - des alliances stratégiques entre parties prenantes ayant des objectifs différents.